Quel regard portons-nous sur les mères qui élèvent de jeunes enfants ?


Il ne se passe pas un jour sans qu\’un débat houleux n\’éclate dans une discussion sur les médias sociaux sur les difficultés rencontrées par les retraitées d\’aujourd\’hui par rapport aux mères d\’aujourd\’hui ayant de jeunes enfants. Elles soutiennent constamment qu\’elles n\’ont pas eu le luxe de rester à la maison avec leur enfant pendant tant d\’années, qu\’elles n\’avaient pas d\’appareils électroménagers ni de baby-sitters et qu\’elles géraient tout mieux. Il faut se rappeler que chaque époque a eu et a ses propres caractéristiques et qu\’il ne faut pas les comparer comme les gens qui discutent aiment le faire. Surtout, il n\’est pas nécessaire de faire de nous des héroïnes et de nous élever au-dessus des mères d\’aujourd\’hui simplement parce qu\’elles ont des appareils modernes.

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Si ces dames les avaient eus à l\’époque, il y a peu de chances qu\’elles aient préféré une valse à une machine à laver. Aujourd\’hui, quoi que fasse une femme, elle est une mauvaise mère, une mauvaise épouse et une mauvaise employée. Les entreprises ne veulent pas employer de jeunes femmes parce qu\’elles sont sûres de partir bientôt en congé de maternité, et lorsqu\’elles ont des enfants, les entreprises ne veulent plus d\’elles parce que les enfants sont souvent malades. Donc, quand une femme reste à la maison, c\’est mauvais parce qu\’elle est dépendante de l\’État. Si elle veut travailler, c\’est encore pire parce qu\’elle ne s\’occupe pas de l\’enfant et le met à la crèche ou à l\’école. Les femmes d\’aujourd\’hui sont vraiment sous pression, et c\’est souvent la source du syndrome d\’épuisement professionnel. Oui, même les personnes qui ne travaillent pas peuvent en souffrir. Les femmes essaient de trouver au moins un emploi à temps partiel pour couvrir partiellement le manque à gagner lié à la maternité, mais s\’il n\’y a pas de garderie, il n\’y a aucun moyen de trouver un emploi à temps partiel.

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Il n\’y a pas de crèches, les crèches sont rares et payer une nounou ou placer un enfant dans une institution payante signifie que ce qu\’une femme gagne est immédiatement envoyé sur le compte de la nounou ou de la crèche. Il s\’agit d\’une situation sans issue. Le gouvernement parle sans cesse du peu d\’enfants qui naissent et de l\’énorme problème que cela va poser, mais facilite-t-il la vie des gens et les incite-t-il à avoir des enfants ? Il n\’y a pas de crèches, pas de jardins d\’enfants, et nous n\’avons aucun soutien pour les familles – à part le luxe du congé de maternité et du congé parental, dont nous devons nous réjouir. Femmes, ne vous comparez pas aux autres, vous essayez d\’élever de nouveaux membres de la société, ce qui n\’est pas facile et demande beaucoup de sacrifices. Personne n\’a le droit de vous juger.

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